Tous les voyants étaient au vert. Il n’y avait plus qu’à, et pourtant, ça avance trop doucement. Pourquoi, alors que tout semblait indiquer que le changement était à portée de main ? Pourquoi, malgré vos efforts, avez-vous le sentiment que votre projet s’enlise ?
Première interrogation : votre préparation était-elle complète ? Avez-vous consacré le temps nécessaire à l’identification de tous les freins et, surtout, à leur traitement ? Il est probable que l’un d’eux (voire plusieurs), sous-estimé ou non identifié, se manifeste sur le tard.
Seconde interrogation : vous êtes-vous assuré(e) que votre objectif satisfaisait bien votre besoin ? Et ce besoin, est-il clairement identifié ? Votre objectif était-il clair au départ, l’avez vous vraiment bien défini et qualifié ? J’entends par « qualifié » cette étape qui consiste à le passer au crible d’un questionnement sincère pour s’assurer qu’il vous correspond mais aussi, évidemment, qu’il est réaliste.
Troisième interrogation : n’avez-vous pas placé la barre un peu haut pour un premier objectif ? La fixation d’ « objectifs intermédiaires », comme autant de réussites possibles, permettrait peut-être d’adapter la mise en œuvre du changement à votre personnalité et au contexte.
Si j’étais vous, je ferais un audit de ma préparation et de ce qui a déjà été mis en œuvre. Objectif : identifier et éliminer le point dur qui vient gâcher l’énergie dépensée jusqu’à maintenant. Je n’hésiterais pas non plus à solliciter un tiers pour m’assurer de ma propre clairvoyance et consolider le travail de vérification. Cela pourrait potentiellement vous aider à mettre en lumière quelque chose que vous ne percevez pas, ou ne voulez peut-être pas percevoir. Un coaching, même rapide, en forme d’audit de votre préparation, et concentré sur la recherche des causes de cet enlisement, permettrait de replacer votre projet sur sa trajectoire et de vous remettre en selle.
Rassurez-vous : rien n’est perdu, vous avez tout simplement besoin d’y voir clair pour repartir sur des bases saines.
Votre projet s’en portera mieux, et vous aussi.
- Texte et photo ne sont pas libres de droits © Jacques Liénard -
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