« Le besoin de changer peut être si fort qu’il en altère le jugement ».
Les lignes qui suivent ne constituent pas un réquisitoire contre le changement mais plutôt une mise en garde : changer, oui, mais pourquoi, comment, quand, voire pour qui ? La vision que l’on a de la cible est-elle juste ? Ne serait-il pas prudent de tempérer un peu notre enthousiasme pour gagner en lucidité ?`
Seul et sans recul, il me paraît difficile de bien engager un processus qui nécessite de la clairvoyance, de l’organisation et de la patience. Il faut aussi être capable d’entendre ce qu’on ne veut pas entendre, pour optimiser son investissement en temps et en énergie.
Dresser objectivement le tableau d’une réalité future
Pour gagner en sérénité il me semble bon de faire appel à une tierce personne avec qui on pourra partager sa vision. L’objectif sera d’entretenir l’enthousiasme en faisant appel aux énergies positives alimentées par un besoin très fort de reconsidérer sa situation et d’aller de l’avant. En tempérant, la vision sera peut-être un peu (ou très) différente de celle d’origine mais aura l’avantage d’être plus juste, plus réaliste, en cohérence avec notre personnalité et nos ressources.
L’accompagnement permet de dresser le tableau d’une réalité future, sans petits arrangements avec les contraintes, les freins et les limites dont le traitement sera assuré efficacement. Débarrassé des « enjoliveurs » que produisent les excès d’enthousiasme, l’état désiré devient un objectif concret, présentable et défendable auprès des contributeurs du projet, des éventuels partenaires ou, plus simplement, de l’entourage immédiat du candidat au changement. Le recours au coaching est une aide efficace pour qui veut apporter ces bases à sa démarche, et de facto, se préserver du miroir aux alouettes.
- Texte et photos ne sont pas libres de droits © Jacques Liénard -
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